Antoine de Saint-Exupéry

 

 

   Il est l’écrivain de XXe siècle. Il a été aussi aviateur. Entre sa vie et son œuvre est un mélange. L’écriture est simple, technique, comme sa pensée lumineuse. Il vole vers le ciel comme vole vers les cieux Jésus Christ. Il aime la terre et il aime le ciel. Il est un homme d’engagement, il fortifie son égo à l’aide de son Père le roman La Citadelle. C’est l’égo qui parle dans la Citadelle, un égo qui doit se fortifier chaque jour à l’aide de la prière. Il vit dans une période de guerre, et cela pour lui c’est la pire chose et la meilleure chose. Il est comme un prince : Le Petit Prince dans un désert sur une autre planète et en même temps il vole et contrôle son avion au propre et au figuré en ayant d’équilibre : Terre des hommes ; Vol de nuit ; Pilote de guerre. Rien n’est plus beau que de mettre un grain dans la terre pour faire croître une fleur ou un arbre ou voir comment se construise un monastère ou une cathédrale. La Citadelle est le lien entre les hommes pour prière au Dieu, elle peut être lu comme une Bible, a un caractère poétique, même s’il a été écrit par un ingénieur. Avec son œuvre on peut trouver la clé de spiritualité. On doit être fort comme une église et résistant à la sécheresse de la manque de la parole de Dieu comme un cèdre. Il a fait tant de voyages autour de monde qu’à la fin de la vie il dit qu’il veut être jardinier. Il dit à la fin de la Citadelle : « Ce matin j’ai taillé mes rosiers… ». Il est contre la pitié, il veut que l’homme soit fort et affronter le mal. Il y a des hommes qui aiment vivre dans la misère et pour eux il ne veut pas donner des médicaments, les guérir. Aussi on ne doit pas avoir pitié pour les morts. « … il n’est jamais de solitude pour ceux qui meurent. » « J’ai vu les femmes plaindre les guerriers morts. Mais c’est nous-même qui les avons trompées ! » Son père l’enseigna la mort et l’obligea quand il était petit de la regarder bien en face, car il ne baissa jamais les yeux. Son père avait du sang des aigles. «  L’arbre, c’est cette puissance qui lentement épouse le ciel. Ainsi de toi, mon petit homme. Dieu te fait naître, te fait grandir, te remplit successivement de désirs, de regrets, de joies et de souffrances, de colère et de pardons, puis Il te rentre en Lui. Cependant, tu n’es ni cet écolier, ni cet époux, ni cet enfant, ni ce vieillard. Tu es celui qui s’accomplit. Et si tu sais te découvrir branche balancé, bien accrochée à l’olivier, tu goûteras dans tes mouvements l’éternité. Et tout autour de toi se fera éternel. Éternelle la fontaine qui chante et a su abreuver tes pères, éternelle la lumière des yeux quand te sourira la bien-aimée, éternelle la fraîcheur des nuits.

   Le temps n’est plus un sablier qui use son sable mais un moissonneur qui noue sa gerbe. 

« Citadelle, je te construirai dans le cœur de l’homme. » L’homme crée la civilisation, doit vivre dans la morale, être responsable :  « Moi je bâtis ma civilisation, épris du seul goût qu’elle aura, comme d’autres bâtissent leur poème et infléchissent la phrase et changent le mot, sans être contraints de justifier l’inflexion ni le changement, épris du seul goût qu’elle aura, et qu’ils connaissent par le cœur.

« Car je suis le chef. Et j’écris les lois et je fonde les fêtes et j’ordonne les sacrifices, et, de leurs moutons, de leurs chèvres, de leurs demeures, de leur montagnes, je tire cette civilisation semblable au palais de mon père où tous les pas ont un sens. »

« Citadelle ! Je t’ai donc bâtie comme un navire. Je t’ai clouée, gréée, puis lâchée dans le temps qui n’est plus qu’un vent favorable. » Il faut travailler pour l’éternité et non plus pour soi.

«  Le cèdre, disait mon père, se nourrit de la boue du sol, mais la change en épais feuillage qui se nourrit, lui, de soleil.

« Le cèdre, disait encore parfois mon père, c’est la perfection de la boue. C’est la boue devenue vertu. Si tu veux sauver ton empire crée-lui sa ferveur. Il faut bâtir la cité ensemble : ceux qui ont les mêmes actes, les mêmes aspirations, les mêmes efforts. Dans la citadelle il faut fonder la paix.

« La paix est arbre long à grandir. Nous vivons maintenant dans un village sans bornes, et l’important c’est d’être uni de nous aider et de construire notre égo, notre famille, notre univers en un mot. Pour pouvoir voler il faut avoir la puissance de contrôler tous ses mouvement, il faut être un aigle, métaphoriquement parlant. Les descriptions sont d’une rare finesse. Tout ce que nous raconte de ses voyages restent pour nous comme un témoignage de sa vie du ciel. Il est un écrivain équilibré parce que en volant met sa force et sa puissance, et c’est une énergie qui pousse et donne l’avenir avec ses espoirs en bien et c’est un écrivain desespéré parce ce petit homme, un prince qui peut être chacun de nous cherche la vie, la voie et Dieu. Il y a des écrivains qui vivent comme le désert Sahara et d’autres qui d’autres qui vivent comme dans la Sibérie. Ils écrivent pour mettre en lumière les douleurs, pour faire montrer qu’un écrivain est comme un saint, exilé ou non. « Les collines, sous l’avion creusaient déjà leur sillage d’ombre dans l’or du soir. Les plaines devenaient lumineuses mais d’une inusable lumière : dans ce pays elles n’en finissent pas de rendre leur or de même qu’après l’hiver, elle n’en finissent pas de rendre leur neige. »

« Et maintenant, au cœur de la nuit comme un veilleur, il découvre que la nuit montre l’homme : ces appels, ces lumières, cette inquiétude. Cette simple étoile dans l’ombre : isolement d’une maison. L’une s’éteint : c’est une maison qui ferme sur son amour. »

« Ainsi les trois avions postaux de la Patagonie, du Chili et du Paraguay revenaient du Sud, de l’Ouest et de Nord vers Buenos Aires. On y attendait leur chargement pour donner le départ, vers minuit, à l’avion d’Europe. Trois pilotes, chacun d’arrière d’un capot lourd comme un chaland, perdus dans la nuit, méditaient leur vol, et, vers la ville immense, descendraient lentement de leur ciel d’orage ou de paix, comme d’étranges paysans descendent de leur montagne. »

   Le Petit Prince est un livre pour tous les âges. Chacun de nous peut s’identifie avec lui parce que nous désirons de garder la vie innocente et pleine de pureté. C’est un livre ouvert pour l’amitié, pour l’union entre les hommes, comprendre le monde qui est parfois absurde et qui cherche un sens à la vie : «  Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J’étais bien plus isolé qu’un naufragé sur un radeau au milieu de l’Océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand un drôle petite voix m’a réveillé. Elle disait :

-S’il vous plaît … Dessine-moi un mouton !

-Hein ! 

-Dessine-moi un mouton…

J’ai sauté sur mes pieds comme si j’avais été frappé par la foudre. J’ai bien frotté mes yeux. J’ai bien regardé. Et j’ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement. »

   Soit la terre ou les autres planètes, soit la petite planète où habitait le Petit Prince, soit les étoiles, l’écriture de Saint-Exupéry met la problèmatique de la guerre du XXe siècle et il cherche une résolution en explorant l’univers :Terre des hommes : «  J’ai atteri dans la douceur du soir. Punta Arenas ! Je m’adosse contre une fontaine et regarde les jeunes filles. À deux pas de leur grâce, je sens mieux encore le mystère humain. Dans un monde où la vie rejoint si bien la vie, où les fleurs dans le lit même du vent se mêlent aux fleurs, où le cygne connaît tous les cygnes, les hommes seuls bâtissent leur solitude. »  Son œuvre est un méditation de la condition de l’homme sur la terre : on doit songer qu’une terre doit être humide pour les fleurs et pour les arbres, l’homme est un être qui doit avoir des racines sur la terre : habiter dans son pays et construire des liaisons qui mènent à la paix : « Quand nous prendrons conscience de notre rôle, même le plus effacé, alors seulement nous serons heureux. Alors seulement nous pourrons vivre en paix et mourir en paix, car ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort. » (Terre des hommes). Tous ses livres sont un cri pour l’humanité à venir, à tous les temps.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   

 

 

 

 

                                     

                                                            Albert Camus

 

 

   Il apporte un nouveau monde avec son écriture équillibrée, dominée par le soleil et lumière et ombre. Il commence sa vie avec une inclination vers la littérature et philosophie. Il apporte pour les premières étapes le minimum à la littérature française l’ouvrage : Rapports de l’hellénisme et du christianisme à travers les œuvres de Plotin et de saint Augustin. On ne sait pas si l’œuvre a été admise. Puis la carrière d’écrivain est mélangée avec la carrière de philosophie existentialiste. Il a été solidaire avec son époque avec La Peste un fait réel met dans la fiction. Il tient l’évidence de son œuvre dans ses Carnets. L’incapacité de s’adapter au monde qui pour lui est absurde le rend solitaire : il est contre le suicide. Quand un homme ne se trouve l’un pour l’autre, quand on ne sait pas ce que l’amour est, on commet des fautes, meme des crimes. Il faut à mon avis un équilibre entre l’homme et l’univers.

   Tout son écriture se dévelloppe dans un cadre ouvert : plage, soleil,ciel, désert, nature. Les hommes sont une part de vie réelle : guerre, désir de changer le monde par la puissance humaine engagée ; la saison préférée où se passe l’action des Noces est l’Eté. L’auteur est le voleur du feu, comme Prométhée, un autre Prométhée dans la littérature française et universelle et un autre prophète. Je lui donne le nom de prophète parce qu’il a écrit le roman Le Premier homme qui laisse inachevé et qui fait de lui un autre Jésus. Pour moi, tous les écrivains sont des élus pour dieu, chacun d’eux menant une existence malheureuse sur la terre. Les écrivains disent non aux vanités et s’engagent à changer le monde, laissant auprès d’eux des testaments, leurs vraies prières face au monde dur comme le mur de Chine. Ils veulent rétablir la paix et à nos jours nous avons tant des hommes comme tels. Peu d’écrivains peuvent parler avec le cœur des humains, des autres hommes qui ont besoin des modèles, des caractères qui conduisent leur vie avec la puissance de leurs écritures. Où sont les écrivains d’anatant? Nous avons besoin tant d’eux, les prophètes dès nos jours sont muets ou ils n’existent plus. La terre est pauvre parce qu’elle n’a pas de la neige. Tout est devenu artificiel. Nous avons besoin des mots qui brisent des murs qui sont dures comme des briques pour construire une civilisation, pour apporter la propreté dans une cité comme dans le roman La Peste. Ses romans, ses essais, son théatre sont un cri pour l’humanité. Oran, la ville où se passe l’action de la Peste peut etre chacune de villes de tout le globe terrestre. C’est un avertissement pour stoper la misère la misère. Il faut laisser les hommes libres à s’aimer, il faut laisser les piegeons voler libres vers le ciel. Il plède pour le bonheur dans le théatre Caligula et Le Malentendu. L’entente entre les hommes détruit l’absurde.

   Le soleil et l’ombre peut etre compris aussi dans le sens figuré : la clarté  de la pensée, la lumière dans le monde, l’aube de chaque jour sur le ciel, l’ombre- le pessimisme, les temps obscurcis, les guerres. Tout ce qui compte chez les écrivains de XXe siècle c’est la vie. La vie nous conduit à l’existence et l’existentialisme. Etre dans ce monde où les morts sont beaucoup que des vifs. La vie nous conduit vers le dynamisme, santé, vitalité, destin, donner jour. Un autre terme c’est la révolte celui qui dit non aux choses qui ont duré trop, jusqu’ici, par exemple dire non à la guerre. L’œuvre d’Albert Camus est une symphonie qui a plusieurs thématiques. Meme s’il a été pour une part de la vie ami avec Sartre il a une autre manière de penser, il écrit autrement. L’écrivain  cherche à trouver la clé de l’univers qui n’est pas donnée à tous les écrivains. Il reste unique par son œuvre. Il est mon écrivain préféré parqu’il m’a donné de la lumière par son écriture, et parce que je me suis confondu avec ses problématiques de ses romans, ayant une pensée proche de lui.

 

             -- Material trimis de Roxana Sarbu 

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